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Négatif noir et blanc
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09 – Qu’est-ce qu’un bon négatif

Tout amateur souhaitant se lancer dans le développement de ses films devrait se poser cette question toute simple : qu’est-ce qu’un bon négatif ?

Un bon cliché se tire sur un papier de grade 2

Les grades 0, 4 et 5 existent, mais normalement, on ne devrait jamais s’en servir, sauf pour des effets spéciaux !
Un bon négatif, pour un sujet courant, normal, comme une scène de rue ou un paysage éclairé à 45°, en milieu d’après-midi, se caractérise par une gamme de gris bien différenciée, et étendue, de la transparence totale à un noir profond.

Comment reconnaitre un bon négatif ?

Pour que les parties les plus sombres, les plus denses du négatif, correspondant aux parties claires du sujet, soient exploitables, il faut que ce négatif, posé sur un article de journal, laisse transparaître les caractères de l’article. Plus dense, il y a eu un incident à la prise de vue ou plus vraisemblablement lors du développement.
Il sera alors difficile de transcrire, sans artifice, ce négatif sur le papier de tirage.

Les grades 1 et 3 pour sauver votre négatif

À l’extrême limite, les grades 1 et 3 peuvent être utilisés.
Au-delà, en dehors d’un effet graphique particulier voulu par le tireur ou le photographe, ce n’est plus que du rattrapage, un pis aller pour sauver une photo ratée au niveau du négatif.

Les autres séquences :

09 – Qu’est-ce qu’un bon négatif

08 – Les bonnes bases du labo noir et blanc

07 – Courbe caractéristique du film

06 – Contraste du négatif

05 – Acutance et pouvoir séparateur

04 – Le grain photographique

03 – Le film noir et blanc

02 – Principe d’action de la lumière sur la pellicule noir et blanc

01 – Introduction au laboratoire noir et blanc

A lire également

4 Commentaires

  1. Et tout cela permettait aussi à certain, en modifiant la chimie, de développer plus rapidement leurs tirages ! Merci à Patrick et Roger pour vos connaissances !

  2. Pour ceux qui n’ont pas connu  » ASA » – American Standards Association » Normes Américaines la plus employée par les usagers.

    DIN, norme allemande suivant une loi logarithmique. Ainsi, précédemment, un film qui était ASA 100, équivalait à un DIN 21°. Aujourd’hui, nous parlons d’un film ISO 100/21°. Par simplification, on parle généralement d’une sensibilité ISO 100, ne conservant ainsi que le nombre hérité de la norme ASA….

    Na, vous savez tout maintenant!

  3. Oui et non…
    Les différentes gradations de papiers ne servent pas uniquement qu’à  » SAUVER » une situation…
    Je prends exemple, il m’arrivait souvent de pousser un 400 ASA ( oui ASA puisqu’à l’époque on parlait ASA et DIN et non ISO) à 800 voire plus, le film développé avec un révélateur X dilué et à bonne température, travaillé en #3…4… tout dépendait de l’effet recherché, nous donnaient des images magnifiques, il est certain qu’un 50 ASA ne se travaillait pas de la même façon, mais un 100 ASA bien exposé ( parfait heuuu…) tiré en #2 oui… Mais tout dépendait aussi du support, d’une marque à l’autre…

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