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Photo à la tombée du jour

Faut-il vraiment utiliser un pied photo ?

Faut-il vraiment utiliser un pied photo en 2019 ?

Le pied photo reste la solution à la stabilité de l’appareil de prise de vue, en pose lente,  toujours problématique.

Les appareils photographiques et les objectifs à stabilisateur permettent des prises de vue à main levée avec des temps de pose relativement longs.
Pour les temps de pose vraiment longs, au dessus du 1/25 s, le stabilisateur d’image n’est plus suffisant, un pied photo s’impose.

Quand recommander le trépied photo ?

  • Photo de paysage, utiliser un pied photo est indispensable dès que la lumière baisse et pour avoir un cadrage aux petits oignons !
  • Trépied photo immobilier !
    Un impératif si vous voulez travailler seul et ajouter de la lumière complémentaire.

Photographier sur trépied est une seconde nature… on aime ou pas…

Les appareils numériques avec les stabilisateurs d’image, les montés en ISO sans perte de qualité, repousse les possibilités de prise de vue à main levée…

A vous de voir si ça correspond à votre type de photographie.

Voilà quelques conseil d’achats dans cet article.

Quel trépied photo?

Photographe à Cuba et son pied photo
Une chambre photo de cette dimension ne laisse pas le choix, le pied photo est indispensable. Photographe Capitolio – La Habana Cuba – © Francis LARREDE Photography

Pied photo cordon ou ficelle

Si vous ne voulez pas utiliser un pied photo, plus léger et discret, le système à toujours avoir avec soi, que ce soit en photographie ou en vidéo !
Peu coûteux, encombrement  et poids nuls, il améliorera considérablement vos prises de vues, photo sportive, photo de nuit.
Fixez sur votre boîtier ou votre caméra une visse de sac à appareil photo, dans le pas de visse prévu pour le pied photo.
Attachez à cette visse un cordon de store d’une longueur suffisante pour poser le pied dessus lorsque l’œil est au viseur, prêt à photographier.

Il suffit d’exercer une légère tension vers le haut pour gagner considérablement en stabilité !

Quel que soit le temps de pose utilisé, vous gagnerez en stabilité donc en définition dans vos images.

Les progrès les plus spectaculaires seront constatés, bien sûr avec des temps de pose critiques selon la focale utilisée : 1/30, 1/15, 1/8 voire le 1/4 de seconde avec un stabilisateur d’image !

Comment utiliser un trépied photo

  • Toujours sortir le moins de sections possible pour augmenter la stabilité.
  • Eviter de monter la colonne centrale
  • Lester le trépied photo avec un poids suspendu au centre du support, souvent vous disposez d’un crochet pour ça.
  • Un sac souple en nylon est idéal, il tient dans la poche, vous le remplissez de cailloux sur le lieu de la prise de vue.
  • Vérifier que tout est bien serré !

Pied photo modelable

Plus encombrant et lourd que le pied cordon, il permet tous les temps de pose, jusqu’à plusieurs heures si nécessaire, comme un vrai pied photo !

  • Munissez-vous d’un petit sac de toile non glissante (une cotonnade !) rempli au choix de grains de riz, de lentilles etc.
  • Ce sac doit rester souple et modelable.
  • Vous pourrez caler votre appareil en le « moulant » dans ce sac.
  • Posé sur un banc, un toit de voiture (la vôtre de préférence), il permet de peaufiner vos cadrages !

Pied photo monopode

Plus souple d’emploi que le pied photo tripode, le monopode vous laisse plus de la liberté d’action.
Souvent plus mal conçus les uns que les autres, les monopodes demandent à être un peu améliorés pour être efficaces.
En effet, fixé directement au monopode, le boîtier pique du nez ou au contraire se dirige vers le ciel au moindre mouvement avant / arrière.
Pour parfaire votre cadrage ou votre mise au point en manuel, vous êtes amené à avancer ou reculer l’ensemble monopode et appareil photo.
Déplacez l’appareil à gauche ou à droite et votre cadrage bascule !

Très gênant en macro photo ou proxi photographie.

  • Solution 1: pied photo monopode et tête vidéo
    Équipez votre pied monopode d’une tête vidéo, à rotation fluide verticale et horizontale.
    Choisissez un modèle, ils sont rares, permettant de cadrer horizontalement et verticalement.
    La liaison monopode / boîtier étant articulée et douce, vous pouvez « glisser » votre appareil d’avant en arrière, de gauche à droite en conservant l’horizontalité de du boitier et du cadrage !
  • Solution 2: pied photo monopode plus rotule
    La rotule fixée sur le pied photo monopode permet de basculer l’appareil en tout sens et apporte plus de liberté d’action que la tête vidéo.

On se retrouve avec une liberté d’action très proche du pied cordon ou de la photo à main levée.
Plus légère également, c’est la meilleure des deux solution, à condition de choisir une rotule de qualité convenable, sans pour autant vous ruiner.

  • Si de plus, le modèle que vous retenez permet de garder facilement un léger serrage pour freiner les mouvements, vous serrez proche de posséder l’équipement idéal !
  • Attention avec une rotule, l’appareil peut basculer très brutalement, ce qui n’arrive pas avec la tête vidéo.

Pied photo tripode

Pour utiliser un pied photo avec un appareil compact léger, n’importe quel modèle de pied photo peu convenir pour peu que les manettes de réglage soient de taille suffisante pour être agréables à serrer et desserrer.

Vérifiez particulièrement :

  • Serrage des pieds ;
  • Douceur de la tête ;
  • Qualité du blocage de la tête.

Pied photo tripode pour appareil lourd

Pour un réflex 24×36 ou moyen-format, pas de secret :
pour être efficace et rigide votre pied photo sera lourd, encombrant et muni d’une rotule de qualité !

Prévoyez un budget assez élevé !
Sinon, ce n’est pas la peine de vous encombrer !

Un budget nettement plus élevé, vous permettra les joies des fibres de carbone, légèreté et stabilité.
J’écris bien un budget beaucoup plus élevé… !

Réfléchissez donc bien avant un tel achat.
La plupart des pieds photo vieillissent au fond d’un placard ou au garage…

Sauf si vous êtes vraiment malade de la photo de paysage hyper léchée ou un inconditionnel de la photo de nuit, réfléchissez bien avant de passer à l’achat et, en général, réservez l’utilisation du pied photo à la nature morte en studio !

Mini-pied photo

Il existe un grand nombre de mini pieds en métal et en plastique.
Méfiez-vous des modèles équipés de rotules et de manettes de serrage trop petites et mal commodes.

Vérifiez bien que votre appareil photo une fois installé sur son pied est orientable en tout sens, ce n’est pas toujours le cas.

Gorilla, mon chouchou

Trépied Gorilla
Trépied poto Gorilla pour reflex, sans rotule.

Ultra léger, un peu cher mais tellement pratique !
Le trépied Gorilla existe en différentes dimensions.
Contorsionniste, il peut s’accrocher partout en un tour de main.

Mini Pied Photo Gorilla en action
Mini Pied Photo Gorilla, l’acrobate!

Le modèle pour reflex est assez stable.
Un gros reflex avec un zoom aura tendance à vibrer un peu.

Il existe un modèle en métal, que je n’ai jamais eu en main, je ne me prononce pas sur sa stabilité.
Avec mon hybride, je n’ai aucun problème de stabilité, avec mon K20D, c’est un peu limite.

Ce pied Gorilla ne me quitte plus !

Pied photo Gorilla et appareil compact

Pour un compact, pour utiliser un pied photo, le plus petit modèle est suffisant.
Moitié moins cher, moins encombrant et plus léger, aucune raison de vous en passer.
Vous découvrirez toute la collection sur le site du fabricant Joby.

Vous pouvez l’acheter au meilleur prix en suivant ce lien : Mini pied photo Gorilla et ajouter une une rotule bien pratique !

Quelques marques de pieds photo :

Avant l’achat d’un pied photo

  • Pour assurer la stabilité de vos prises de vue, testez les solutions simples indiquées plus haut, avant de vous orienter vers l’achat d’un pied photo.
    Elles seront peut-être suffisantes.
  • Si vous avez réellement besoin d’utiliser un pied photo, l’achat doit être aussi réfléchi que celui de votre appareil photo.
  • Acheter un pied photo est un investissement à long terme, comme un flash.
    Si vous avez fait le bon choix, vous vous en servirez avec plaisir de longues années, sinon, il terminera au placard.
  • J’ai plusieurs pieds, dont un extrêmement lourd, que je n’utilise qu’au studio, un Manfrotto, entièrement automatique.
    Le réglage des jambes se fait au niveau de la rotule, pas besoin de me baisser.
    Je l’ai acheté pour travailler à la chambre grand-format.
    Avec sa rotule, et le dolly (petit support à trois roues pour le déplacer facilement) il m’a couté le prix d’un beau boitier reflex !
    Mais, quel confort !
  • Et pour vous prouver que ça dure, j’ai acheté d’occasion un pied Bilora Profilo Autostop 4063 3-D, avec sa tête vidéo fluide, en 1978, il est de tous mes voyages, passe du coffre de la voiture au camping-car, a séjourné deux ans en Guadeloupe et fonctionne comme au premier jour !
    En 78 un pied Bilora était une référence et parmi les plus chers des pieds photo amateurs.

Faut-il vraiment utiliser un pied photo ? Pas toujours, en dépannage un sac photo devient un accessoire de stabilisation photo parfait !

Voilà ma façon de voir pour l’achat d’un pied photo.
Et vous qu’en pensez-vous ?

Avez-vous pour habitude d’utiliser un pied photo ?
Êtes-vous content du vôtre ?
Partagez votre expérience dans ce domaine, elle sera profitable à tous.

Photo à la tombée du jour
Faut-il utiliser un trépied photo à la tombée du jour ? C’est plutôt conseillé… Photo by Hoover Tung from Pexels

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Juste pour me motiver à vous en donner plus !

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12 Commentaires

  1. Bonjour,
    Très intéressant ce petit article sur les pieds,je démarre dans l’animalier et surprise depuis que je trimballe le pied je m’aperçois qu’il ne sert quasiment pas.D’une part nos chères petites bêtes nous laissent a peine le temps de régler notre appareil quand on se promène et surtout la nature est bien faite il y a souvent troncs arbres sur lequel on peu se poser et se cacher et a défaut on s’assoie et on se sert des genoux comme pied photo.Le seul handicap le rosée !!!!!
    Cordialement

    Olivier

    1. Salut Olivier,
      Oui je suis entièrement d’accord avec toi, le péto est très encombrant en chasse photo, mais si tu savais combien de ces chasseurs d’images sont revenus avec des images de paysages extraordinaires, oui, le chasseur d’images doit se lever avant les poules et se couche bien après elles.. Levers et couchers de soleil en toutes saisons… C’est justement ce moment que les animaux des forêts choisissent pour s’abreuver ou prendre leur petit-déjeuner lol… N’oubliez jamais amateurs de cette discipline, les prédateurs chassent le nuit, et je crois que quelque part, l’animal est content de voir le jour et d’avoir échappé une fois de plus à ceux-ci…
      Le chasseur d’image doit se balader avec un matériel pas croyable, optiques macro, télés, grand-angle etc… Sans oublier le sacro-saint flash et toutes les bricoles utiles…
      C’est grâce à eux si on peut admirer de si belles images…
      Alors le pied, nécessaire!

  2. Vrai que la qualité des photos augmentent pas mal avec l’usage plus fréquent d’un pied, un bon pied. Vrai qu’on préfère ne rien prendre que d’emporter un pied trop lourd ou pas pratique… Ce qui est trop souvent le cas.
    A savoir, un jour de courage j’avais pris mon pied et parcourur Paris dans tous les sens (en touriste n’habitant pas la France)… et le soir Place de l’Etoile, alors que j’avais bien installé mon appareil sur le pied, j’allais prendre ma photo, quand une poigne ferme me pris à l’épaule, j’étais entre deux policiers qui me prièrent de remballer mon pied, comme quoi l’usage d’un pied était réservé aux professionnelles, que c’était totalement interdit aux photographes amateurs !!!??? Bon à savoir !!!

    1. Normalement vous pouviez prendre votre photo !
      Un changement de règlementation autorise le tournage en équipe légère.(Même en surcharge pondérale, ce qui n’est sans doute pas votre cas, on reste une « équipe légère » !)
      Je vais voir s’il y a eu de nouvelles dispositions, j’avoue ne pas avoir refait de demande d’autorisation de tournage ces dernières années.
      A moins qu’il y ait une règlementation particulière récente pour les abords des Champs-Élysées, je crains que vous n’ayez vécu ce que certains qualifieraient peut-être hâtivement « d’abus de pouvoir ».
      Je vais me renseigner.

      Avant, c’était effectivement le parcours du combattant :
      1 – Demander une autorisation de tournage à la préfecture de police(comme pour tourner « Paris brule-t-il »)… (et penser à aller demander où en est le dossier parce que personne ne prévenait si c’était accordé ou pas !)
      2 – Aller payer pour avoir le droit de mettre un pied photo ; il y a toujours un endroit où vous devez payer, à vous de trouver lequel !(au port autonome pour les bord de Seine, aux parcs et jardins pour le Champs de Mars ou un square, etc.
      3 – Muni de l’attestation de paiement et de l’autorisation de tournage, se rendre au commissariat d’arrondissement concerné pour une dernière autorisation !
      Gag 1, le jour prévu, il pleut, il faut tout recommencer !(Demander une autorisation pour 15 jours ou trois semaines.)
      Gag 2, si comme je l’ai fait souvent, vous prévoyez une séance de prise de vue itinérante sur le Champs de Mars(VIIème arrondissement), pour se terminer aux bassins du Trocadéro(XVIe), avec quelques prises de vues, de l’autre côté de l’avenue de Suffren (XVe), trois commissariat sont concernés, trois autorisations.

      Comme quoi, en France, pays de la liberté, tout est simple et sans paperasse !

    2. C’est bien d’avoir  » pris ton pied  » Winnie lol…
      Mais il existe d’autres accessoires comme un mini-pied qui ne mesure que +- 25cm replié, déplié 40 cm, tient dans une poche de veste et une réplique exacte d’un grand…
      Le mien est un « Hama » qui m’a coûté 15€ et il ne me quitte jamais, je trouve toujours un support quelconque pour le placer et ma technique de support de poitrine, l’appareil est à 90°, les pieds sur ma poitrine et click.. Pas très confortable, mais ça marche crois-moi…

  3. Je trouve vraiment bizarre qu’un tel sujet aussi important ne soit commenté, je crois que nous avons à faire à des gens qui ne souffrent d’aucunes tremblotes…

    C’est certainement l’accessoire le plus indispensable, qui complète l’appareil et le flash…

    « Oui mais quand je me promène j’aime pas m’encombrer… Ou je suis en vacances etc… »

    Le vrai photographe sait parfaitement bien que « THE » image qui sera loupée à cause de  » Pas de pied »…

    Faut souffrir pour être beau les amis! Vous passerez à côté de certaines images magnifiques car « Pas eu le courage de l’emporter »…

    Je possède le « Gorilla » qui s’agrippe n’import où, un mini-trépied qui me sert souvent de support de poitrine ( Ah, vous ne connaissez pas cette pratique…) et toujours mon bon vieux Manfrotto qui m’a coûté la peau des fesses, si c’est pour le laisser chez-moi c’était pas la peine d’investir!

    Ansel Adams vous connaissez? Non! Ben lui ne bossait qu’avec une chambre technique 13×18 je crois, grimpait des sommets toujours accompagné de son petit tripod qui pesait environ 25kg, en bois…

    Le considérer en tant que « Accessoire indispensable » n’est pas exagéré, croyez-moi!!

    Bien à vous Roger

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