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Appareils plénoptiques, fini les photos ratées ?

Les photos ratées, l’angoisse des photographes… et pas que des amateurs…

Un nouveau concept d’appareil, light-field camera ou appareils photo plénoptiques.
Permettent-ils de supprimer les photos ratées ?
Ces appareils plénoptiques enregistrent les données de l’image en intégrant la direction de rayons lumineux qui forment l’image.

Il suffit de cliquez là où vous voulez voir l’image nette… après la prise de vue !

A partir de ces données, vous pouvez décider à tout moment de l’endroit qui doit apparaitre net !
Une vidéo vous explique tout ça simplement, même si vous ne comprenez pas l’anglais.

Pour voir quelques exemples rendez-vous sur le site le blog de la société.

Cette technique se fait au détriment de la définition, mais il suffit d’utiliser un capteur avec beaucoup de pixels !

Et ça, on sait faire…

Le principe de la photo plénoptique

Une grille de micro lentilles placées devant le capteur, permet, avec le logiciel adapté, de déterminer pour chaque pixel d’image l’orientation des rayons lumineux.
Un calcul par triangulation permet ensuite de définir les points de focalisation… fini les photos ratées !


Le terme Light-field, lumière de champ est peut-être plus évocateur.
Le système permet d’enregistrer le champ de lumière en 3 dimensions.

A partir de ces données, avec un logiciel adapté, il est possible de reconstruire l’image à n’importe quel endroit de ce champ.
Une autre application moins déroutante ou surprenante est la production d’images en relief.

Les recherches dans ce domaine on commencé en 1908 !
Mais sans la nouvelle puissance qu’offre l’informatique, la réalisation de tels projets était in-envisageable.
Si ces techniques vous passionnent, vous trouverez de quoi satisfaire votre curiosité en suivant ces liens :

http://en.wikipedia.org/wiki/Plenoptic_camera

 

16 Commentaires

  1. J’adore jouer avec les réglages de mon boitier et construire mon image, notamment et bien sûr régler la profondeur de champ. Mais ça, c’est quand même impressionnant. Il est clair que ce petit boitier magique est plutôt destiné aux photographes en herbe et ne correspond en rien à l’utilisation d’un reflex, mais il faut l’avouer, c’est ludique et efficace ! Bon alors, ma p’tite dame, je l’met ou l’flou ? D’ailleurs sur le dernier xxxD de Canon, il suffit de poser son doigt à l’emplacement de l’écran ou l’on veut faire sa mise au point et c’est un reflex, amateur, certes, mais un reflex quand même. Donc, il a bien des chances pour qu’on retrouve cette technologie dans nos boîtiers un de ces jours. Et tout le monde trouvera çà normal. Pire ! Un boitier qui n’en sera pas muni sera considéré comme has-been… Et nous, on passera pour des vieux cons conservateurs et rétrogrades. LOL.

  2. Quand je vois les touristes prendre des photos à bout de bras sans même s’arrêter de marcher, je me dis que ça sera bien pour eux qui prennent tout et n’importe quoi sans se soucier des réglages.
    Pour nous photographes, aucun intérêt.

  3. Que pensez-vous du concept de la plénoptique ?
    Trop d’automatisme peut entraîner certaine régression de notre création.
    Les réglages à posteriori de la mise au point donne l’ illusion d’écrire une image parfaite.
    Me concernant une image se construit a travers l’expérience des photos que nous avons aussi ratées.
    je pense que le doute fait partie de l’oeil du photographe.

    Jacques

  4. La commercialisation de ce genre d’appareil photo a t-elle débuté?
    Lytro parlait d’une mise sur le marché début 2012, savez vous ce qu’il en est?

  5. Si j’ai bien compris, avec un Lytro, la seule chose dont on ait à se soucier est le cadrage. Tout le reste est modifiable sur ordi. On passe du plaisir d’utiliser un appareil photo à celui d’utiliser un ordinateur. C’est très différent. Je reste personnellement assez attaché au bon compromis travail sur appareil/travail sur logiciel, qu’offre la configuration reflex numérique + logiciel de post prod. Cela permet de conserver intacts les 2 plaisirs, sans que le logiciel ne vole la vedette à l’appareil. Bravo pour votre blog, très instructif.

  6. Est-ce encore de la photo? si à la prise de vue c’est encore le cas, à la lecture nous avons successivement plusieurs vues du même sujet avec des mises au point différentes. On peut faire l’analogie avec des prises en bracketing où la mise au point se modifierait et non plus l’ouverture. Ou avec la vidéo par une caméra permettant le réglage progressif de la mise au point. Ce qui est intéressant c’est la simultanéité de la saisie des différents plans de netteté, 9a doit permettre d’étudier des réactions rapides lors de phénomènes de surprise, de stupeur… peut être pourra t on obtenir de la « profondeur de champs » en macro

  7. Dans la vie de tous les jours, je ne vois pas trop l’intérêt d’un tel appareil. De plus, il n’est pas commode à utiliser (ergonomie =0!).

    Il est possible que dans certaine condition, cet appareil est une utilité, peut-être par exemple augmenter la profondeur de champ qu’aucun objectif n’est capable de donner…

  8. Ma question, est-ce un nouvel art graphique, ou est-ce encore de la photographie, vous savez cet art où on essaie de tout mettre dans le petit cadran, en faisant son possible pour qu’il y ait le moins de retouches possibles ?

    1. Avec l’arrivée du numérique, il convient de parler « d’image » et la photographie devient de plus en plus une « matière première » à image.
      On apprécie ou pas.
      Les possibilités sont inouïes.
      Faut-il vivre avec la nostalgie de la photo argentique et ses limites, je ne le pense pas.
      Ce qui compte, c’est ce qu’on peut faire et exprimer.
      Il peut être inquiétant voire décourageant de prendre conscience qu’il sera difficile de maîtriser toutes les facettes de l’imagerie numérique.
      C’est possible en argentique.
      Il faut aussi relativiser, même en argentique, les possibilités d’interventions sont beaucoup plus étendues que ne le pensent les amateurs, mais il faut un savoir faire.
      Comme on ne peut pas arrêter l’évolution, je pense qu’il vaut mieux rester enthousiaste et voir tous les bons côtés de ces possibilités extraordinaires dont nous pouvons disposer à des tarifs très abordables.

    1. C’est un peu complexe à appréhender. J’ai rajouté une vidéo et des liens si vous souhaitez approfondir la question.
      Les rayons lumineux qui parviennent du sujet photographié sont bien en 3 dimensions et jusqu’à présent, on ne savait enregistrer leur présence qu’en version « aplatie » en 2 dimensions.
      Ces nouveaux procédés permettent de prendre en compte la place de chaque point dans l’espace du champ lumineux photographié.
      C’est un peu déroutant, mais pas plus que l’effet produit sur les premières personnes qui ont découvert cette incroyable innovation au XIXe : la photographie !

  9. Bon Soir,
    Je suis perplexe… Plus de photos ratées, mais alors ou passe le plaisir de la photo réussie ???? Celle qui fait plaisir…
    Merci pour vos articles, vos mails, vos conseils, vos infos, bref, merci pour tout

  10. C’est fantastique et cela fait peur aussi. Est-ce que cela veut dire qu’on peut photographier avec très peux de lumière et avoir au final les images corrects en qualité ? Cela me dépasse quand même un peu.

    1. On peut photographier avec un diaphragme assez ouvert, avec des possibilités étendues en netteté et profondeur de champ, avec une perte notable de définition qui peut-être compensée par un capteur de grande taille avec un nombre de pixels suffisant. Par contre pas de gain spécifiquement en basse lumière.

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