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vignette négatif-positif évoquant la transformation de raw à jpg

Jpg ou Raw ? La lutte fait rage !

Jpg ou Raw , la guerre raw contre jpg fait rage !
A entendre certains, un vrai photographe sachant photographier ne devrait photographier qu’en Raw…
Je me marre !

Raw contre jpg…

Vieux combat !
Nous avons connus les mêmes luttes fratricides en argentique : négatif contre positif, néga contre dia !
Passer des heures au labo pour tenter d’obtenir ce qu’un bon photographe obtient en 1/1000 de seconde à la prise de vue !

Déjà, en argentique…

En voyant la frénésie des sites de photographies à propos des fichiers Raw, je me rappelle les longues discussions, dans les photos club, des fans du négatif qui s’opposaient aux utilisateurs de diapositives, sous prétexte qu’il leur était possible de maîtriser totalement leur image.
C’était un peu vite oublier que les professionnels travaillaient quasiment exclusivement en inversible !
En fait il s’agissait de personnes qui, la plupart du temps, ne maîtrisaient pas correctement la technique photographique.
Le fait de travailler en négatif leur permettait de rattraper et exploiter des images totalement inacceptables si elles avaient été réalisées en diapositives, la diapositive ne souffrant pas la moindre erreur d’exposition.

Et en numérique ?

Il en est de même en photographie numérique.
Si vous utilisez un appareil de bonne qualité, il y a fort à parier que le logiciel qui convertit vos images en fichier JPEG traite correctement les informations.
De ce fait, techniquement, sur le plan numérique, les fichiers obtenus vaudront largement ce que vous pourrez bricoler à partir d’un fichier Raw.
Pour l’image elle-même, si votre exposition est bonne, votre lumière de qualité, si vous avez su équilibrer vos contrastes (usage du réflecteur ou du flash) vous devez avoir des ombres non bouchées et des hautes lumières non cramées.
Si vous avez fait correctement votre réglage de température de couleur, vous ne devriez pas non plus avoir de dérive de couleur.

Dans ces conditions, un petit ajustement avec le réglage courbe suffit pour sortir une bonne épreuve.

Photographier à l’heure ou en fraction de seconde !

C’est-à-dire qu’en une fraction de seconde, plus les temps de réglage, vous devriez avoir obtenu une image de qualité, correctement exposée là ou il vous faudra sans doute une heure ou deux de travail sur un logiciel de traitement Raw, dans vos débuts !
À vous de choisir !
De mon côté, le choix est fait sans hésitation !

Faut-il ignorer totalement le format Raw ?

Je ne dis pas que travailler en Raw n’est d’aucune utilité, en toutes circonstances, mais j’affirme, que dans une situation normale, en reportage, comme en prise de vue de studio, si votre appareil photo est bien réglé, vous pourrez obtenir un fichier JPEG de très haute qualité.

À mon avis, envisager l’enregistrement de fichiers Raw devrait être réservé à des situations de prise de vue exceptionnelles, dans des endroits extrêmement sombres comme il arrive d’en rencontrer dans certaines salles de spectacle, concert, dancing etc.

Dans le doute, enregistrez simultanément en jpg et en raw.

Promenez-vous sur le site Comment Apprendre la Photo, et découvrez comment bien maîtriser votre appareil photo, éventuellement en faisant un stage d’initiation à la prise de vue et photographiez l’esprit dégagé en JPEG !

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Donnez votre sentiment sur ce sujet, en commentaires, ci-dessous.

23 Commentaires

  1. Bonjour,

    Vous en faites une guerre de religions, e.a. parce que vous oubliez certains faits objectifs.

    Le ressenti.

    Les jpg issus de l’appareil photo sont souvent de bonne qualité, d’autant plus vrai en 2022 grâce à l’amélioration du développement intégré dans les appareils photo.
    Les jpg sont lus par presque tous les appareils, y compris TV, GSM, l’imprimeur de vos photos, etc. ( les raw sont parfois différents d’un appareil photo à l’autre au sein d’une même marque ! ).
    Les jpg prennent moins de place – est-ce encore important quand 40 raw ( de 24 Mpx ) prennent 1Gb qui coûte 2 ou 3 cents sur un disque dur de 4 To ?

    La réalité technique.

    Expérience.
    Faites une copie d’un fichier jpg. Ouvrez la copie puis ré-enregistrez-la 12 ou 15 fois sans même l’avoir modifiée, et en qualité supérieure.
    Ouvrez l’original et la dernière copie ré-enregistrée et agrandissez l’image jusqu’à voir les pixels. Les pixels de la copie ne sont plus que de la bouillie.
    Même si les pgm se sont améliorés, jpg est un fichier compressé, ce qui signifie que l’image est dégradée à chaque enregistrement.

    Technique.
    Les jpg sont codés en 8 bits, ce qui limite les nuances des couleurs à 256, à comparer avec les 65536 nuances d’un raw ou d’un tif codé en 16 bits.
    De manière caricaturale, après quelques transformations sur les couleurs votre image sera beaucoup dégradée en jpg car, à cause des arrondis de calcul, un pixel glissera de la position p.ex. 200 à 204 sur 256 nuances jpg, au lieu de p.ex. 50000 à 50010 sur 65536 nuances raw.
    En cas de grands écarts d’exposition, on peut rattraper 2EV sur un raw sans que cela soit visible, avec un jpg … Essayez d’appliquer le « zone system » ( vanté ailleurs sur ce site ) avec des jpg !!
    Le réglage de la balance des couleurs ne peut parfois être ajusté correctement à la prise de vue. Le faire a posteriori sur un jpg tourne vite au cauchemar, alors que c’est un jeu d’enfant sur un raw.
    On ne peut pas revenir en arrière sur un jpg traité par Lightroom ( ou pgm assimilé ) ou il faut enregistrer une copie à chaque étape. On peut toujours revenir en arrière avec un fichier raw.

    Ma pratique.
    Pendant longtemps, j’ai pris mes photos en raw et je les développais par groupes de 500 avec RawTherapee ( maintenant ART ) dont les résultats automatiques ne sont pas géniaux, mais RT travaille vite.
    Maintenant je prends mes photos en raw si en cadence rapide ( > 6 i/sec ), en raw + jpg dans tous les autres cas ( temps d’enregistrement plus long sur la carte SD ).
    En cas de trop fort contraste, je fais un bracketing puis j’utilise un pgm HDR avec assemblage automatique des images.
    S’il faut augmenter la sensibilité au-delà des capacités de l’appareil photo, on peut faire plusieurs photos et les assembler avec la fonction spéciale « denoise » du pgm Silkypix.

    Pour terminer.
    Si elle a été prise en raw, une photo « impossible » faite aujourd’hui pourra peut-être être sauvée dans quelques années grâce à l’amélioration constante des pgm de développement des fichiers raw.

    1. Bonjour Pierre,
      je comprends tout à fait vos arguments et les possibilités offertes par les fichiers raw.
      Il ne serait venu à l’idée de personne de faire une copie d’une copie, d’une copie d’un négatif ou d’une diapositive !
      Pour quelle raison le faire en numérique ?
      Une fois votre fichier raw traité, vous le transformez en jpg pour le distribuer.
      Je maintiens qu’une photo correctement exposée en une fraction de seconde sera satisfaisante dans 99% des cas.
      Comme nous l’avons vécu en argentique, la plupart des photographes amateurs ne voulaient pas entendre parler de photographier en inversible, en diapositive, parce qu’ils s’en sentaient incapables et tentaient de rattraper leur manque de compétence en bidouillant leurs tirages.
      C’est bien le sens de votre conclusion : « Si elle a été prise en raw, une photo « impossible » faite aujourd’hui pourra peut-être être sauvée… »
      Pour qu’une photo jpg ne soit pas rattrapable, il faut déjà une sacrée erreur d’exposition !
      Après chacun sa passion…
      Le labo et aujourd’hui le labo numérique ont toujours été pour moi un pensum…
      Je préfère travailler mes éclairages à la prise de vue plutôt qu’à la souris…

  2. Quand on a goûté aux jpeg issus d’un traitement manuel du raw il est difficile de s’en passer. Dès que les conditions ne sont pas optimales, ce qui est souvent le cas, le résultat est 100 fois plus satisfaisant qu’avec les jpeg générés automatiquement par l’appareil. Un conseil, shootez en raw+jpeg et prenez le temps de traiter vous-même les photos qui en valent la peine.

    1. Oui, l’idéal est de bien régler son appareil pour obtenir de bons jpg.
      Doubler ses prises de vues en raw.
      Réserver de travailler les fichiers raw de photos exceptionnelles.
      Sinon, il faut être un peu maso ou très, très passionné pour tout traiter en raw… ou un peu les deux !
      Ou être tellement incompétent pour régler son appareil, qu’on a pas trouver mieux pour sauver ses catastrophes !

      1. Je utilisé un 5Dmark3 Et je prends les réglages en direct selon mon sujet ça prend du temps mais il m arrive de me servir du live view ou À sur une photo Et de passer en manuel ou TV ou tout automatique les séances de photo ne sont jamais les mêmes j adore les photos d animaux Et les photos de rue

  3. Raw ou Jpeg ? Je dirais que tout dépend de ce qu’on fait de ses photos et du temps qu’on souhaite passer en post-traitement.

  4. Tout à fait d’accord….
    Pour ma part je ne phorigraphie qu’en format jpeg.. Les apn modernes permettent d’effectuer un réglage en fonction de ce que vous voulez obtenir, contraste netteté et balance des blancs, et de votre type de prise de vues..
    Le format raw peut être utile (pour ma part) pour rattraper des situations particulièrement complexes.
    J’utilise mon appareil en mesure sélective, privilégiant en général les hautes lumières, et je retouche parfois dans lightroom ou photoshop le contrôle des hautes et moyennes lumières afin de peaufiner ou de renforcer les éléments qui ont contribué à me faire prendre une photo.
    Surtout que le développement raw dépend souvent du logiciel utilisé et où on aura des résultats différents, dxo ou lightroom auront des algorithmes différents de compensations sur les hautes lumières et la balance des blancs à condition d’avoir un moniteur bien calibré… Et en fin de compte je me demande si l’oeil humain est capable à la finale de percevoir les multitudes d’infos du raw qui a son terme finira dans la plupart des cas en format jpeg… Bref bref…
    En tous cas super commentaires et post pleins de de bons sens de tout les passionnés de photos..

  5. Complètement d’accord ! RAW : je joue au professionnel et j’y passe du temps sans bien tout comprendre ce qui se passe vraiment et en plus çà me « bouffe » de la mémoire ; JEPG : ben c’est pas si mal que çà finalement après un petit passage par Photoshop (ou autre) !
    Site vraiment intéressant et pédagogique.

  6. Pourquoi toujours vouloir comparer ce qui ne l’est pas forcément ?
    Les formats JPEG et RAW sont deux choses différentes qui ne servent pas les mêmes intérêts.
    On expose les qualités, les avantages de l’un et de l’autre, on fait la liste des inconvénients de chacun d’eux et ensuite le photographe est bien assez grand pour savoir ce qu’il veut faire !
    Retouches illimitées à posteriori ou versions (de bonne qualité) quasi définitives d’entrée.
    Et voilà, pas besoin de se prendre la tête.
    C’est sûr que pour faire de l’imagette familiale, on n’a pas forcément besoin d’encombrer son disque dur avec des fichiers de plusieurs Mo…
    Quoi-que…

    1. Bonjour Photard26,

      d’ou l’intérêt de comparer les avantages et inconvénients de chaque format, d’informer les nouveaux utilisateurs de ces fichiers et d’apporter notre point de vue sur les bienfaits de chacun d’entre eux (des formats de fichiers, pas des nouveaux utilisateurs hein ! )!

  7. Tout à fait d’accord
    J’ai adoré à une époque me plonger dans le traitement Raw …..passionnant certes …… mais que de soirées passées devant l’ordi .Car avoir une certaine maitrise d’un logiciel Raw c’est pas acquis d’emblée ….. certes ça peut donner l’impression de jouer dans la cours des grands !
    En ce qui me concerne j’ai dû me rendre à l’évidence ….. ce que j’obtenais n’était pas vraiment mieux que le double jpeg proposé par mon appareil …. (après un retoiletage rapide du jpeg ).J’avais même souvent moins bien !!!
    Hormis des situations particulières …… ça ne vaut pas le temps passé (sauf si on aime étudier cet aspect du post traitement)
    Merci Patrick
    Sympa ton site

    1. Bonjour Christian, pardon pour mon intervention mais tu dis: »ce que j’obtenais n’était pas vraiment mieux que le double jpeg proposé par mon appareil (après un retoiletage rapide du jpeg) » que veux tu dire par « retoilettage » ? parce-que si tu veux parler par exemple du rattrapage d’une mauvaise balance des blancs, y’a pas photo ! un raw retoiletté donnera de bien meilleurs résultats !

  8. J’enregistre simultanément en raw et jpeg. Ensuite je traite tous mes fichiers raw avec DxO et je compare les résultats avec mes fichiers jpeg d’origine : il n’y a pas PHOTO ! TOUS mes fichiers développés par DxO sont meilleurs. Mes fichiers jpeg d’origine ne me serve que provisoirement tant que je n’ai pas traité mes fichiers raw.

  9. Voilà un article sur lequel je ne suis pas tout à fait d’accord.
    En effet de bons réglages doivent permettre une bonne exposition. Mais les conditions de prises de vues ne permettent pas toujours d’avoir le temps de peaufiner les réglages, surtout pour un amateur ! et des lacunes sur notre maîtrise des paramètres nous en avons tous ! Une partie d’image cramée sur un Jpeg est irrattrapable, en Raw, c’est une autre histoire. Et ce n’est qu’un exemple ! personnellement je ne shoote qu’en Raw+Jpeg. Oui ça prends de la place, mais au cas ou, je peux ainsi toujours retrouver mes réglages d’origine (autre exemple parmi tant d’autres…).

  10. Encore là, je me permets de mettre mon grain de sel, la différence entre Jpeg et RAW!!

    L’avantage du RAW, est la masse énorme de données enregistrées à la prise de vue, ce qui permettra avec un programme tel que Photoshop et son plugin CameraRAW, de rectifier l’image de base grâce à celles-ci, ce qui implique unpoids énorme de l’image accompagnée de ce fichier, on peut modifier l’image de telle façon qu’on recommence la prise de vue et corriger les carences de l’appareil et heuuu… les nôtres!!!

    La Jpeg, image très bonne si bien exposée, mais compressée, donc pertes d’informations… Elle n’est pas un « négatif numérique »

    Donc bien faire la différence entre RAW et Jpeg, sans oublier qu’à la base le RAW imprimé de la même façon que le Jpeg, sans toucher à rien est beaucoup plus détaillé et contrasté que le Jpeg compressé…

    Mais!! Un RAW mal exposé ne restera qu’un mauvais négatif, et la récupération plus dure, toutes photos, qu’elles soient dans n’importe quel format, doivent être exposées correctement.

    Pour ma part, je ne photographie qu’en RAW, il reste ce négatif qu’était l’argentique, n’en déplaise à certains, si des pontes se sont décarcassés pour sortir une telle merveille ben… Autant en profiter… Quant aux Jpegistes confirmé Good Luk…

    Bien à vous Roger

  11. Ping : Raw Therapee
  12. La première différence entre le JPEG et le RAW, c’est que le premier est un fichier compressé et l’autre pas. C’est déjà une raison suffisante pour choisir le RAW.
    D’autre part, le JPEG est un fichier pré-réglé par le constructeur qui décide, selon son capteur, d’optimiser à priori la prise de vue à partir d’un réglage type calculé suivant une configuration donnée. Autrement dit, cette photo étalon ne correspondra que miraculeusement aux conditions de la prise de vue effectivement prise par vos soins.
    L’apologie du JPEG ne peut se concevoir, face au RAW, que pour une utilisation simpliste de la photo : j’appuie sur le bouton et je regarde ma photo ! Et c’est un parti pris tout à fait honorable, à chacun ses priorités. Mais si vous voulez obtenir des photos précises et, contrairement à ce que pensent les détracteurs des Photoshop et autres, si vous voulez retrouver les couleurs d’origine, travaillez en RAW, fichier non dégénéré par les corrections successives des logiciels spécialisés.

  13. Un des grands avantages du format RAW en ce qui me concerne , c’est le fait de visualiser instantanément ma photo en monochrome sur le terrain , tout en gardant la possiblité de la remettre en couleur lors du dévellopement.
    Par ailleur le RAW est indispensable avec certains logiciels de retouche , je suis d’accord aussi pour dire que c’est une sécurité pour les conditions difficiles , mais quand on maitrise bien son appareil , on peux s’en passer…Pour ceux qui est de la durabilité du fichier de sauvegarde dans le temps , je n’ai pas assez de recul , ni d’expèrience pour m’étaler sur le sujet.

    Un grand merci aux personnes qui font vivre ce site particulièrement bien fait.

  14. Bjour.. le Raw est surtout utile quand on veut faire de la création, quand on veut travailler l’image plus en profondeur sans la détruire; une photo prise en Raw bien sûr est lourde mais elle est facilement convertible en jpeg ou se qu’on veut…. je ne vois pas trop bien le pb de pratiquer du Raw ou pas… ce n’est pas réserver au pro… le plus important est de savoir à l’avance ce que l’on veut faire de l’image qui va être prise et d’avoir une idée assez précise de l’image finale… merci.

  15. En RAw à part le fait de récupérer 1 ou 2 il sur une photo mal exposée!!!!!!!!!
    Je pense qu’avec une prise effectuée avec un APN de qualité la différence n’est pas notoire. Avec les clichés travaillés en NB, la gammes des gris me semble plus nuancée surtout en TIFF. Mais cela n’est que mon avis personnel.
    Encore merci pour votre site qui donne des conseils très judicieux

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