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Comment apprendre la photo Hybride

Disparition du reflex, vous avez-dit Has-Been ?

Disparition du reflex ?

Et si le reflex vivait ses derniers instants ?
Impensable me direz-vous ?
Et pourtant…
La révolution numérique ne se calme pas, loin de là !

J’avais écrit un article dans ce sens en novembre 2011 qui m’avait valu une volée de bois vert !

J’y montre comment les appareils hybrides, une fois tous les problèmes techniques réglés, sont « la » solution de l’avenir.

 

Comment apprendre la photo Hybride
Polyvalents et légers : les hybrides

Les problèmes se règlent et ce que j’avais pré-senti arrive bel et bien et à grands pas !

Visée TTL », avantage du reflex

L’intérêt du système reflex, le seul qui ne soit réservé qu’au reflex, qui a fait son succès, la visée « Through the lens », la visée TTL, la visée au travers de l’objectif.

La modularité, les accessoires multiples ne sont qu’une conséquence de cette visée et rien n’empêche cette diversité sur un autre système.

D’ailleurs, les chambres grand-format comme la Sinar sont autrement plus polyvalentes, hormis l’encombrement.

Avec l’avènement du numérique, TOUS les appareils photo, même le plus simple des compacts, sont à visée « TTL » !

Inconvénients du reflex

La visée !

Et oui, la qualité de la visée du reflex dépend de plusieurs facteurs :

  • qualité du prisme ;
  • qualité du verre dépoli ;
  • luminosité de l’objectif utilisé.

Je me rappelle une anecdote de jeunesse.

Utilisateur d’un Pentax équipé de focales fixes ouvrant à f/2, je me suis trouvé en présence du nouveau petit ami de mon ex-copine.

Un peu prétentieux, avec son nouveau Canon équipé d’un zoom 75-210 ouvrant à f/5,6, le summum de la frime à cette époque !
De plus il était parisien, ce qui dans ces temps reculés, suffisait à agacer un provincial normalement constitué !

Bref, je me rappellerai toujours avec quelle expression de supériorité il a pris en main mon appareil, et a glissé l’œil au viseur, sourire amusé aux lèvres.

Tremblement de terre !
Il me regarde absolument ahuri, « Qu’est-ce qu’il est clair ton viseur ! »

Avec une parfaite mauvaise fois, je lui assène « c’est pas par hasard si j’ai acheté un Pentax ! »
Il n’y connaissait rien en technique, et ne savait pas que la pénombre photographique dans laquelle il vivait était due à l’ouverture de son d’objectif et non à la qualité de son boîtier !

Le miroir

Encombrant et bruyant, le miroir est source de vibrations au déclenchement, sans compter le léger retard au déclenchement dû au mouvement de ce miroir.

Ce système mécanique archaïque, indispensable au reflex, occupe pas mal les ingénieurs pour contourner ses vices de naissance !

Le miroir semi transparent déjà testé dans les années 80 par Canon revient sur la pointe des pieds.
Ce n’est pas la panacée, loin de là, notamment au niveau des poussières, qui deviennent « grosses comme des ânes » sur la photo (expression empruntée à une amie méditerranéenne).

Ce miroir, s’il ne pose aucun problème avec une longue focale ou télé-objectif, complique sérieusement le travail des opticiens avec les courtes focales.

Hé ! Oui, comment placer le centre optique d’un 20 mm de focale à 20 mm du capteur ou de la pellicule, avec un miroir qui occupe au moins 24mm dans la chambre du boîtier…

Le problème se pose dès le 35mm.

La solution, le rétro-focus.

On prévoit dans la construction de l’objectif, une lentille qui projette l’image plus loin qu’elle ne devrait, pour éloigner artificiellement l’objectif du capteur.
On ne peut pas dire que ça aide à améliorer ni la qualité, ni le poids, ni le coût de ces objectifs.

Visée à pleine ouverture

La carté de la visée dépend de l’ouverture de l’objectif.

Les ingénieurs ont mis au point la visée à pleine ouverture avec présélection du diaphragme.
C’est pratique, mais pour connaître la profondeur de champ réelle, il faut penser à se servir du testeur de profondeur de champ, quand on sait que ça existe et quand on sait s’en servir !

Le futur est là… Disparition du reflex

Que diriez-vous d’un appareil qui offrirait :

  • la visée au travers de l’objectif ;
  • une visée parfaitement claire et détaillée, même en photo de nuit ;
  • ni prisme, ni miroir, légèreté, silence, absence de vibration ;
  • les courtes focales n’ont pas besoin d’être rétro-focus;
  • une luminosité constante de la visée, avec la visualisation de la profondeur de champ en direct, sans assombrir le viseur.
  • Objectifs interchangeables et accessoires multiples.

Et bien, ça existe et ça s’appelle un hybride.

Les progrès des nouveaux modèles qui vont débarquer dans les mois prochains sont spectaculaires et les reflex ne vont bientôt plus avoir comme avantages d’être lourds, encombrants, fragiles et coûteux, « qualités valorisantes » pour certains photographes qui confondent photo et … cinéma !

Et vous que pensez-vous de cette évolution du matériel ?
Croyez-vous à la disparition du reflex ?

Enthousiasmé(e) par ce qui se prépare ou agacé(e) à l’idée de changer vos habitudes ?
Faites-nous part de vos sentiments en laissant un commentaire ci-dessous.

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37 Commentaires

  1. La visée d’un hybride est pour ma part fatiguant pour l’œil. Avoir une tv dans son viseur, je laisse cela aux amateurs d’instantanés. De plus c’est déjà une image de l’image.
    Donc un hybride ne peut en aucune façon remplacer un viseur optique qu’il soit réflexe ou télémétrique.

    1. Vrai avec un bon reflex haut de gamme, faux avec la plupart des reflex actuels offrant une visée terne… et que dire quand en plus, on l’équipe d’un zoom f/3,5-f/5,6 !

  2. Bonjour à tous,
    Je reviens sur la différence entre le reflex et l’hybride (nouvel inscrit, ceci explique cela).
    Une rapide présentation de mon passé pour pouvoir émettre non pas des avis mais des questions.
    Photographe professionnel durant vingt ans (1963-1983), du temps de l’argentique, j’ai beaucoup travaillé avec des Leica M3 – M4, à une époque où mes collègues utilisaient des 6×6 (en-dehors, point de salut), ce qui m’a valu le surnom de « Monsieur Grain). J’ai abandonné le métier car la couleur prenait la place et il fallait investir, pour travailler, des sommes que je ne pouvais me procurer. J’ai pris une autre profession et j’ai complètement abandonné la photo professionnelle (aussi pendant vingt ans).
    Je viens de m’y remettre, mais entre-temps, au grès ces cadeaux reçus, je suis passé (Canon) au reflex, à la mise au point automatique avec un soulagement ayant vieilli (notamment la vue) et accepté ces progrès avec soulagement, et quand le numérique est arrivé je m’étais bien juré de ne jamais succomber (à mon tour : hors l’argentique pas de salut). Mais les progrès sont arrivés :qualité de la prise de vue, facilité du résultat avec le post-traitement, etc …
    Tout ceci pour dire que j’ai conscience que le progrès apporte son lot de bonnes choses, mais pour quelqu’un pour qui, seul le résultat compte, qui se renseigne à propos des hybrides, la jungle de la photo est de plus en plus dense.
    Je pense et je crois qu’il n’y a pas de matériel universel (hélas, car les nouveautés sont forcément onéreuses et de plus en plus rapides). Les différents matériels photographique utilisés à mon époque correspondaient aux besoins pendant un certains nombre d’années et permettaient d’amortir les achats.
    Ma passion, durant toutes ces années a été et reste la photographie de rue (la street-photo, comme disent les photographes actuels : je ne comprendrais jamais pourquoi, à partir d’une invention française on est obligé d’utiliser de l’anglais), donc je recherche éventuellement un système Hybride, ou autre, qui permette la discrétion de la prise de vue : bruit, viseur avec de la place sur les côtés du champs couvert pour suivre le sujet (se rapprochant de mes Leica) D’autre- part en étudiant le système hybride qui paraît-il fait apparaître la photo telle qu’elle sera et donc oblige à un choix dès la prise de vue ce qui à mon avis ôte le côté hasardeux qui permet de choisir « après » un moment de réflexion : la nuit ou les nuits portent conseil. Il y a également un temps de latence ?
    Je compte sur des avis éclairés m’apportant une lueur de solution (en admettant que cette lueur ne m’oblige pas à travailler à 6400 iso.
    Etant nouveau j’ignore comment il faut faire pour prendre connaissance des réponses éventuelles . Je me suis abonné à la liste de Patrick Louiche sur Whatapps.
    Bien cordialement à tous.

    1. Bonjour Yves,
      moi aussi l’anglais à tout bout de champs m’agace aussi considérablement !
      Les gens semblent heureux d’être colonisés et voir disparaitre leur culture…
      Avant, un photographe de mariage faisait sa vie avec un Rolleiflex ou un Hasselbblad, un photographe de studio avec sa Sinar !
      Les hybrides et compacts haut de gamme n’ont pas de latence au déclenchement.
      Personnellement, j’utilise des Panasonic, mais regardez du côté des Fuji, il y a des modèles très intéressants.
      Le X1D-50 Hasselblad peut être un bon choix avec un 28mm, vu les possibilités d’agrandissement et recadrage… mais le budget est élevé et vu le rythme d’obsolescence du numérique…

    2. Bonjour, les messages sur WhatsApp sont suspendus pour quelques jours, mais ça va reprendre bientôt.
      Où est le temps où on achetait un appareil pour 30 ans et plus ?
      Après, les appareils numérique ont bien évolué.
      Une fois équipé, il n’y a plus de raison de changer de modèle sauf en cas de panne ou chute d’appareil…
      Malgré les champs des sirènes de la pub !

  3. j’ai voulu abuser de la « sensualité » du touché d’un reflex (Nikon D700). Entre ce plaisir et le « déplaisir » de porter 3 à 5 kgs de matos (vraiment pas pratique en vacances), je me dis que le vrai plaisir, c’est le résultat : la photo. Je pense à revendre mon reflex pour le nouveau Lumix fz200 : équivalent 25-600 à F2.8 constant pour moins de 600 grammes. Qu’en pensez-vous ?
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    Bonsoir,
    Le Panasonic FZ-200, ouverture constante 2.8 est un bridge, non un hybride.
    Bonne soirée et meilleur à vous.

    1. Le FZ-200 est un très bon appareil pour débuter, très polyvalent, mais le petit capteur risque de vous décevoir après un reflex.
      Regardez plutôt coté hybride 4/3 ou Aps.
      Tout dépend de l’utilisation.
      Si c’est juste pour illustrer un site ou regarder à l’écran, le FZ-200 peut suffire.

  4. Bonsoir Patrick,
    Je ne pense que du bon et du bien de ces nouveaux appareils hybrides, ou encore COI (Compact à Objectif Interchangeable). Il faut savoir que certains reflex Sony n’utilise déjà plus la visée Trough The Lens, au profit d’un viseur électronique super performant; comme dans les compacts, l’image passe par le capteur, avant d’être redimensionnée pour être projetée dans le viseur; les ingénieurs peuvent alors permettre d’offrir à l’acheteur, des viseurs dignes de ce nom (1,3 million de points, ou plus pour les très haut de gamme). L’image sortant du capteur – ou plutôt le signal sortant du capteur, traité en image par le logiciel embarqué et redimensionnée, peut être projetée sur le viseur, certes, ou l’écran.
    Cette année, si mon budget le permet, ou l’an prochain, je désire acquérir un hybride Olympus, soit un Pen E-PL5, soit un OMD EM5; je possède quelques objectifs argentiques que j’avais acquis d’occase (+/- 25 euros) lorsque j’avais encore mon reflex E-510.
    Comme toi, Patrick, je considère l’hybride comme une évolution technologique du reflex numérique. L’avenir nous en dira plus.
    J’entends par hybride, le vrai, c’est-à-dire celui dont le capteur commence au micro 4/3; laissons donc de côté les Nikon 1 et Pentax Q, qui – à mes yeux – ne sont que des compacts à capteur de compacts, même si on peut changer d’objectif …
    En ce domaine, la technologie avance à grand pas !
    Bonne soirée, et meilleur à toi.
    Bien amicalement,

  5. Bonjour à tous,
    Une volée de bois vert? J’en prends à chaque fois que je tente de démontrer la supériorité (intrinsèque) de l’hybride. Je désespère du manque de connaissances techniques des nouvelles générations de photographes. Lorsque j’ai commencé, le moindre amateur un peu passionné était un peu chimiste, un peu électricien… Aujourd’hui, certes il faut un minimum de connaissances en optique, informatique, électronique pour apprécier un APN à sa juste valeur.

    Je regrette le « marketing » adopté pour le lancement des hybrides (le G1 plein de petits défauts, en plastique, d’une taille et forme intermédiaire entre bridge et reflex… Rien de très attrayant) j’aurais préféré un bon boîtier en inox et tropicalisé à faire baver tous les pros.

    Enfin, on arrive au bout de nos peines, avec 4 marques qui ont sorti du haut de gamme, et à noter le G5 qui se passe d’obturateur mécanique, le Xpro1 de filtre passe-bas, zoom silencieux et motorisés en M4/3… Oui effectivement il aura fallu prés de 4 ans pour arriver à du vrai haut de gamme (et même 8 ans si on inclue le RD1 de 2004). Cette technologie était possible depuis une dizaine d’année, et pour moi, même après 40 ans d’utilisation du reflex, pas question de m’équiper avec autre chose qu’un hybride.

    Pour reprendre la comparaison avec la voiture, je trouve certes un certain charme à se déplacer avec une De Dion Bouton, mais quand on a goûté au véhicule hybride ou électrique, on peut trouver aussi du charme au 3iéme millénaire.

    Bravo, pour cette nouvelle tentative (risquée) de montrer que le reflex n’est plus le St Graal de la photo. Mais il y a encore bien plus à dire sur le sujet.

  6. Rien n’est plus passionnant et passionné que le débat sur le matériel, mais ce n’est pas vrai qu’en photo : écoutez les cyclistes parler du dernier… boîtier… de pédalier !
    les uns comptent les pixels et les autres les grammes du cadre en carbone !

  7. Un bon débat de fond est lancé, bien paramétré par les quelques commentaires que je viens de lire.
    Par définition tout système présente des avantages et des inconvénients…. plus ou moins bien adaptés aux besoins et aux usages de leurs utilisateurs. C’est une loi universelle inhérente au progrès technique.
    Que penser des évolutions des matériels, des techniques et de toute la logistique qui l’accompagne ? Cette question est indissociable des attitudes et des comportements :

    – du marché diront les bureaux d’études qui se scindent en deux écoles en pleine effervescence (le marché du produit et le marché du consommateur).
    – Des utilisateurs de terrain confrontés à des réalités différentes, selon qu’ils sont des utilisateurs occasionnels (compacts, bridges), ou bien des utilisateurs plus avertis ou exigeants qui investissent dans des achats en matériel, objectifs, ordinateur, logiciels (souvent des progiciels). Pour cette catégorie l’investissement en temps (de post-production), énergie, savoirs, moyens financiers, etc. engendrera des inerties par rapport aux évolutions des techniques et des matériels.
    Pour ma part un bon vieux compact Lumix LX3 et un Pentax K5 (et 3 objectifs pour l’instant) complétés par une panoplie logicielle (Fastone et DXO optics pro et film standard) suffisent relativement.

    Après tout une photo numérique, bien que ce soit prodigieux, n’est rien d’autre qu’une suite de données fournies par la matrice d’un capteur et travaillées par des algorithmes plus ou moins sophistiqués pour être stockées dans des fichiers plus ou moins volumineux.
    Donc dans mon cas personnel, pas question d’hybride avec son double investissement en objectifs, par rapport au réflex. Et il va s’écouler un certain temps avant de songer à évoluer dans le sens des progrès actuels qui innovent dans des proportions vertigineuses.
    Et ce temps m’est nécessaire pour que « j’involue » ; c’est à dire que je comprenne les subtilités des différents matériels avec leurs possibilités de réglages et que je j’assimile les différentes notices techniques surtout celles des logiciels de classement et de traitement post-production sans parler de l’informatique et du Web. Car comme j’ai eu l’occasion de l »écrire je souhaite faire de LA photo et non des photos. Et il s’agit là de lents cheminements ardus, mais gratifiants.
    Pour conclure, je crois que l’utilisateur lambda par des comportements bien en deçà des attitudes ciblées par les gens du marketing, régule et même freine l’effervescence des études et de la recherche. Ce qui n’est pas tout à fait un mal en soi.
    Allons doucement, nous sommes pressés, disaient les anciens.

  8. Globalement d’accord.
    Mais un hybride me convaincra vraiment lorsqu’il sera apte à l’AF par contraste (standard actuel pour les hybrides) ET à l’AF par détection de phase (standard actuel pour les reflex, toujours un peu plus rapide et surtout plus précis).

    Deux raisons à cela.
    Premièrement, cela pourrait permettre de conserver ses objectifs reflex pour les utiliser sur un boîtier hybride. Ceux qui – comme moi – ont investi dans des objectifs très lumineux et (relativement) haut de gamme espèrent cette possibilité, pour ne pas perdre leur « capital »; car tout le monde sait que la durée de vie d’un objectif doit être sensiblement plus longue que celle d’un boîtier bourré d’électronique et largement informatisé, même si les objectifs actuels embarquent aussi de l’électronique.
    Deuxièmement, la visée électronique EVF ou LiveView est encore relativement loin de la qualité de la visée TTL, même si les constructeurs y travaillent activement (notamment Panasonic, Olympus, Samsung et Sony) et les améliorent constamment.

    Personnellement, j’attends le boîtier qui fera le « chaînon manquant » entre l’hybride et le reflex. C’est à dire le boîtier qui autorisera l’utilisation d’objectifs conçus pour le Phase Difference AF (moyennant un bague ou un adaptateur pour l’automatisme) tout en conservant les avantages du Contrast Difference AF (notamment pour la vidéo) avec d’autres objectifs hybrides.
    Il est écrit dans de nombreux forums que plusieurs constructeurs (Canon, Sony, Olympus, Pentax) travailleraient dans cette direction.

  9. J’aime bien mon Minolta srt 101b et mon Leica M9.
    J’aime bien prendre des photos en réglant mon ouverture et ma vitesse.
    Pour les « hybrides » autofocus à vitesses et ouvertures automatiques, vaut mieux se tourner vers les appareils plénoptiques, il y a encore moins de réglages. En vérité, j’aime bien prendre des photos même si elle ne sont pas toujours au top!

  10. Depuis 35 ans, je suis et reste un partisan du reflex. J’ai bien un Canon numérique compact, pour les voyages légers, mais j’ai surtout un vieux Canon AE1 argentique, un 350D et depuis peu un 7D (inconditionnel Canon, donc…). C’est vrai que pour emporter un objectif 28-300mm de 1,7 kg, il faut vraiment le vouloir… mais quels résultats ! Vivent les reflex et les sensations qu’ils procurent, surtout depuis le numérique qui a démocratisé les coûts et facilité la qualité des résultats.
    Maintenant, un bon hybride en lieu et place d’un compact, pourquoi pas ? Mais ce sera toujours en complément du reflex.
    Merci pour cet échange et plein de bonne choses à tous les photographes, quel que soit leur choix.

  11. Sauf erreur de ma part, le Lumix fz200 n’est pas un hybride mais un bridge … Pour la question du poids, sauf si l’on se sert de très gros cailloux, mon Nikon D5100 sans objectif pèse…510 gr ! – avec objectif, max 1.4 Kg (70-300) … Donc la notion de poids et son reproche est toute relative car si l’on commence à utiliser un trépied avec un bridge ou un compact ou un hybride … on tombe vite dans les +/- même tranche de poids.

    Bien à vous.

  12. j’ai voulu abuser de la « sensualité » du touché d’un reflex (Nikon D700). Entre ce plaisir et le « déplaisir » de porter 3 à 5 kgs de matos (vraiment pas pratique en vacances), je me dis que le vrai plaisir, c’est le résultat : la photo. Je pense à revendre mon reflex pour le nouveau Lumix fz200 : équivalent 25-600 à F2.8 constant pour moins de 600 grammes. Qu’en pensez-vous ?

  13. Pratiquant le numérique (excellent K-5 Pentax) et revenu à l’argentique (Leica M6, reflex Canon et Pentax, et labo maison), je me suis intéressé récemment aux hybrides, dans l’idée d’avoir un « porte-objectif numérique » pour utiliser les mêmes optiques, sans avoir les moyens d’un Leica M9. J’ai donc finalement acquis un Ricoh GXR.
    Je n’en ai pas encore l’expérience pratique, mais tout que j’ai lu sur le présent et le futur proche des hybrides me fait vraiment abonder dans votre sens. Restera (peut-être) le problême de la photo éloignée et rapide (sport, animaux, etc), mais je gage que les ingénieurs sauront trouver plus ou moins des solutions pour les hybrides
    Je suis d’accord avec Dominique sur le plaisir quasi sensuel de la manipulation des boitiers, mais moi c’est surtout avec mon retour aux boitiers argentiques « métal » que j’ai vraiment ressenti cela. Je pense que Franck doit me comprendre

  14. Article pertinent et bien écrit, merci ! …

    En Juillet dernier, s’est posé pour moi le choix « reflex » ou « hybride », en l’occurrence entre le D5100 et le 1V1 (avec viseur) tous deux de chez Nikon. Je n’ai pas hésité très longtemps et j’ai choisi le Reflex Nikon D5100. Pourquoi ? … Je ne doute pas de la qualité de l’hybride qui est, comme vous le dîtes, une solution d’avenir mais JAMAIS rien ne remplacera la prise en main, la sensation et le plaisir ressenti d’un appareil Reflex, qu’il soit Nikon, Canon, Pentax etc.

    Faire de la photo, s’est se faire « plaisir », un plaisir indéfinissable qui commence avec le matériel, body, objectifs, sac, trépied etc… Il y a quelque chose de « sensuel » dans la prise en main d’un appareil « reflex » qu’aucun compact ou hybride, même très évolué, ne remplacera jamais. Tenir une boîte d’allumette en main peut peut-être en allumer certain(e)s, pas moi et je ne pense pas être le seul dans ce cas. Ergonomiquement parlant, le Reflex est le prolongement « naturel » du bras et de la main qui veut saisir l’image, l’instant du passionné de photographie. Pas un hybride. Mais tout cela n’engage que moi. Cela ne m’empêche pas de saluer le travail de miniaturisation des ingénieurs et de l’évolution technologique qui touche de nos jours tant et tant de domaines, dont celui de la photo.

    Bien à vous 🙂

  15. Bonjour à tous !

    Attendre et voir comment tout celà va se mettre en place…Entre les vrais arguments techniques et le discours commercial pour valoriser le consommateur….
    Je ne suis ni impatient,ni réfractaire,je me fais plaisir avec un vieux reflex argentique et je vis « la révolution technologique » avec beaucoup de recul et d’amusement !

  16. je pense que je viens d’acheter un reflex…il y a les voitures hybrides…le maîs hybride…restent vos conseils et astuces qui pour l’heure me sont bien utiles. merci

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